Centre de services scolaire
des Découvreurs
31/04/2025
test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test test

Président du conseil d’administration (CA) du Centre de services scolaire des Découvreurs depuis 2020, M. Stéphane Lapierre quittera ses fonctions en juin. Avant son départ, il a accepté de revenir sur ses deux décennies d’implication dans le milieu de l’éducation.

 

Comment en êtes-vous venu à vous impliquer au sein du conseil d’administration?

Mon implication a commencé au conseil d’établissement de l’école du Versant (maintenant Notre-Dame-de-Foy et Sainte-Geneviève) quand mon plus vieux est entré à la maternelle. C’était la période où il y avait des menaces de fermeture d’école. À ce moment-là, il y avait une grande mobilisation parentale autour de l’école. On était allés s’exprimer auprès du conseil. C’est la première fois que j’ai mis les pieds au centre administratif.

De fil en aiguille, je me suis impliqué au comité de parents. J’ai appris que d’autres écoles vivaient aussi ce genre d’enjeu. À force de m’impliquer, j’ai levé la main pour aller sur le conseil d’administration. On était 21 commissaires et deux représentants des parents.

Il y avait beaucoup de tensions entre les commissaires, la direction générale et les parents. On dirait que c’était une bataille et non pas une harmonie. Probablement par mon attitude un peu joviale, j’ai réussi graduellement à m’approcher de tout le monde. Ça a permis de dénouer des tensions qui étaient artificielles et de ramener une cohésion.

Ensemble, nous avons fait en sorte que les parents soient un acteur entendu auprès du CA et que le CA soit un acteur entendu auprès des parents.

En 2020, peu de temps avant votre nomination comme président, les Commissions scolaires sont devenues des Centres de services scolaires. À votre avis, quel est maintenant le rôle d’un conseil d’administration?

Je pense que c’est de trouver la voie la plus harmonieuse qui réunit les acteurs autour de la même mission : faire le mieux pour les enfants qui sont à l’école. Ce qui en ressort, c’est la décision qui a le plus de sens pour tout le monde.

Ça n’a plus son visage politique. On sent que les citoyens ne savent plus à qui s’adresser. Les citoyens ont perdu leur commissaire et ils n’ont pas réalisé qu’il y avait quand même une entité pour les entendre. Je pense que c’est un manque présentement. On a quand même un rôle à jouer comme courroie de transmission avec le citoyen vers l’instance publique.

Parmi les réalisations du Centre de services scolaire des Découvreurs durant votre passage comme président, laquelle vous rend le plus fier?

Ma fierté comme président a été de créer un climat de confiance et d’harmonie. Quelqu’un qui ne nous connait pas et qui vient s’asseoir au conseil, si on lui demande à la fin de l’exercice de distinguer les cinq parents, les cinq membres du personnel et les cinq membres de la communauté, il risque de ne pas pouvoir le faire. Je pense que c’est ma belle réussite d’avoir créé cette ambiance. Tout le monde est là pour avancer, on collabore. Cet esprit de collaboration est senti. Ça met aussi les directions de service et la direction générale en confiance. C’est quelque chose qui s’est travaillé sur une longue période.

Que diriez-vous à une personne qui souhaite s’impliquer dans le conseil d’administration d’un Centre de services scolaire?

Si notre volonté est de voir la communauté s’épanouir et de faire un milieu sain et sécuritaire où les gens sont bien éduqués, c’est un bel endroit pour s’impliquer.

Il ne faut pas s’impliquer si l’on a des revendications, si l’on commence nos phrases par « moi mon enfant » ou « moi mon école ».

L’école, c’est un bel endroit pour être un acteur actif dans sa communauté, pour bien comprendre les rouages administratifs. C’est rare les grosses organisations locales où l’on est capables de voir les vraies choses se mettre en action.

Tranquillement, j’ai vu des écoles se bâtir. J’en vois encore d’autres s’agrandir. De savoir qu’il y a un peu de moi dans ce cheminement, c’est quand même agréable.  C’est une des belles choses que j’ai faites pour moi, pour mes enfants et pour ma communauté.